Le RTC (les lignes analogiques et Numéris) vit ses dernières années. La fin du RTC, ça se prépare. Sans céder aux alarmistes, tenez-vous informé, et anticipons ensemble le basculement vers le réseau IP.
La fin du RTC, plaque par plaque
Le RTC ne va pas s’arrêter d’un coup, mais par plaques géographiques, planifiées par l’opérateur historique 5 ans à l’avance.
Les 8 premières plaques ont été dévoilées en Octobre 2018, pour les zones dans lesquelles le RTC sera désactivé en 2023 , donc.
8 autres plaques ont été dévoilées en Octobre 2019, qui seront donc désactivées en 2024. Et ainsi de suite, jusqu’à la migration totale du réseau Français.
Et en Occitanie ?
En Occitanie, seule un plaque a pour l’instant été dévoilée, en 2018, qui concerne le Sud-est Toulousain (pour voir les plaques et communes concernées, cliquez ici), aucune en 2019. Les prochaines concernant l’Occitanie seront probablement dévoilées en 2020, pour un arrêt en 2025.
Pas d’affolement, donc. Faut-il pour autant procrastiner?
Non, et ce pour de multiples raisons.
1/ Répondre à un besoin d’expansion.
Si le RTC ne s’arrête dans votre zone qu’en 2023, ou 2025, ou après, par contre la commercialisation des lignes analogiques ( fax, machine à affranchir, transmetteur d’alarme, ascenseur..) et des lignes Numéris est ,elle, bel et bien déjà arrêtée. Si votre société a des besoins nouveaux, il ne faudra pas compter sur une création de lignes Analogiques ou Numéris pour répondre aux besoins.
Il faudra passer au tout IP. Encore faudra-t’il que vos équipements soient compatibles.
Changer d’équipement, passer sur une nouvelle solution de téléphonie IPBX ou Centrex ou de Centrale d’Alarme pour suivre l’évolution de vos besoins, cela peut être fait assez rapidement.
Par contre, cela peut exiger préalablement une remise à neuf de l’infrastructure réseau de votre établissement, suivant son ancienneté.
Et là, ce n’est plus la même histoire, la même mobilisation de vos locaux et collaborateurs, les mêmes budgets, les même délais. Autant l’anticiper.
Ne pas évoluer comporte des risques. Vous avez bien compris que les lignes Analogiques et Numéris , c’est du passé, et qu’elle n’intéressent plus les opérateurs, pour des raisons de coût d’entretien et de manque d’intérêt commercial.
Ce réseau est , et deviendra de plus en plus, le « parent pauvre » des opérateurs, est et sera de plus en plus négligé.Et donc de moins en moins fiable.
Restez dans la course ! Ne pas évoluer, vous le savez , c’est passer à côté d’opportunités. Or, si le RTC est obsolète, les matériels qui y sont connectés le sont aussi.
Les + Bardinet Télécom
Avec Bardinet Télécom, vous disposez en Occitanie d’un interlocuteur local, capable d’aborder la migration vers l’IP dans sa globalité : Abonnements Internet, Infrastructure Réseau, Solution Télécom d’Entreprise.
Bardinet Telecom répons à vos questions
Numéris, c’est du RTC ?
Oui. Les lignes Numéris font partie du RTC. Les accès Numéris, en France, sont sur le réseau cuivre qui doit être remplacé par le réseau IP.
Les lignes Numéris sont connectées aux PABX d’entreprise.
En Occitanie, ce sont les entreprises du Sud-Est de Toulouse qui vont être impactées les premières, fin 2023. Il leur faut donc prévoir la migration de leur téléphonie vers un IPBX compatible avec la Voix sur IP et profiter du déploiement de la fibre.
Qu’est-ce qu’une ligne RTC ?
Le réseau téléphonique commuté (RTC) est le réseau historique qui dessert le téléphones fixe, les fax… dans lequel l’appareil est relié à un commutateur téléphonique du réseau public par une paire de fils de cuivre. Le commutateur fournit un signal analogique et un courant électrique qui permet de télé-alimenter un poste. Les commutateurs téléphoniques sont eux-mêmes reliés entre eux et forment le RTC.
Une ligne RTC est donc une ligne reliée à ce réseau, et généralement identifiée par un N° à 10 chiffres.
À Toulouse (Haute-Garonne), ces lignes desservent encore beaucoup d’abonnés, particuliers et entreprise.
La ligne RTC combine dans un même abonnement, un lien de transport du signal analogique et un service, le service téléphonique, qui permet de relier entre eux des abonnés par le bais de la commutation : une fois la liaison établie (commutée) entre l’abonné A et l’abonné B, le circuit établi est réservé exclusivement à leurs échanges.
Avec l’avènement des réseaux IP et de la Voix sur IP, la fibre va remplacer le cuivre comme support, et l’IP va remplacer le signal analogique et la commutation comme technologie de mise en relation.
C’est ce qu’on appelle la fin du RTC.
Quand la fin du RTC est-elle prévue en région toulousaine ?
L’arrêt du RTC est planifié par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et devrait s’étaler jusqu’en 2030.
La première phase de l’arrêt du RTC est la fin de la commercialisation de lignes RTC. Il n’est plus possible de s’abonner à des lignes analogiques ou Numéris.
La deuxième phase est la désactivation des lignes existantes, et donc leur migration vers le réseau IP.
Le préalable est bien entendu qu’une solution IP soit disponible, ce qui n’est pas le cas sur tout le territoire national.
La désactivation des lignes RTC se fera progressivement, par communes ou zones géographiques, appelées « plaques » sous la supervision de l’ART. Les plaques sont annoncées 5 ans à l’avance, depuis 2018. En 2023 donc, seront désactivées les plaques annoncées en 2018, en 2024 celles annoncées en 2019, etc.. Vous pouvez trouver la carte des plaques en France ici.
Ci-aprés la liste des communes de la Haute-Garonne qui seront désactivées en 2023.
Aignes – Aigrefeuille – Ayguesvives – Albiac – Auragne – Aureville – Auriac-sur-Vendinelle – Auribail – Aurin – Auterive – Auzeville-Tolosane – Auzielle – Avignonet-Lauragais – Bax – Baziège – Beaumont-sur-Lèze – Beauteville – Beauville – Belberaud – Belbèze-de-Lauragais – Bois-de-la-Pierre – Bonrepos-sur-Aussonnelle – Bourg-Saint-Bernard – Bragayrac – (Le)Cabanial – Caignac – Calmont – Cambiac – Canens – Capens – Caragoudes – Caraman – Carbonne – Castagnac – Castanet-Tolosan – Caujac – Cessales – Cintegabelle – Clermont-le-Fort – Corronsac – Cugnaux – Deyme – Donneville – Eaunes – Empeaux – Escalquens – Espanès – Esperce – (Le)Faget – Falga – (Le)Fauga – Folcarde – Fonsorbes – Fontenilles – Fourquevaux – Francarville – Frouzins – Gaillac-Toulza – Gardouch – Gensac-sur-Garonne – Gibel – Goutevernisse – Gouzens – Goyrans – Grazac – Grépiac – Issus – Juzes – Labarthe-sur-Lèze – Labastide-Beauvoir – Labastidette – Labège – Labruyère-Dorsa – Lacaugne – Lacroix-Falgarde – Lafitte-Vigordane – Lagarde – Lagardelle-sur-Lèze – Lagrâce-Dieu – Lahitère – Lamasquère – Lanta – Lapeyrère – Latour – Latrape – Lauzerville – Lavelanet-de-Comminges – Lavernose-Lacasse – Longages – Loubens-Lauragais – Lux – Mailholas – Marliac – Marquefave – Mascarville – Massabrac – Mauremont – Maurens – Mauressac – Maureville – Mauvaisin – Mauzac – Mervilla – Miremont – Monestrol – Montaut – Montbrun-Bocage – Montbrun-Lauragais – Montclar-Lauragais – Montégut-Lauragais – Montesquieu-Lauragais – Montesquieu-Volvestre – Montgaillard-Lauragais – Montgazin – Montgeard – Montgiscard – Montlaur – Mourvilles-Basses – Mourvilles-Hautes – Muret – Nailloux – Noé – Nogaret – Noueilles – Odars – Péchabou – Pechbusque – Peyssies – Pinsaguel – Pins-Justaret – Plaisance-du-Touch – Pompertuzat – Portet-sur-Garonne – Pouze – Préserville – Prunet – Puydaniel – Rebigue – Renneville – Revel – Rieumajou – Rieux-Volvestre – Roques – Roquettes – Roumens – Sabonnères – Saiguède – St-Christaud – St-Clar-de-Rivière – St-Félix-Lauragais – Ste-Foy-d’Aigrefeuille – St-Germier – St-Hilaire – St-Julia – St-Julien-sur-Garonne – St-Léon – St-Lys – St-Orens-de-Gameville – St-Pierre-de-Lages – St-Rome – St-Sulpice-sur-Lèze – St-Thomas – St-Vincent – Salles-sur-Garonne – (La)Salvetat-Lauragais – Saubens – Saussens – Ségreville – Seyre – Seysses – Tarabel – Tournefeuille – Toutens – Trébons-sur-la-Grasse – Vallègue – Vallesvilles – Varennes – Vaudreuille – Vaux – Vendine – Venerque – Vernet – Vieille-Toulouse – Vieillevigne – Vigoulet-Auzil – Villate – Villefranche-de-Lauragais – Villeneuve-Tolosane – Villenouvelle.
Quelles sont les conséquences de la fin des lignes analogiques ?
Si, malgré les sollicitations de votre opérateur, vous refusez de migrer vers une offre de voix sur IP, alors votre contrat sera résilié et votre accès RTC sera coupé lors de la fermeture technique : ainsi, vous n’aurez plus accès à votre service de téléphonie fixe sur RTC. Dans ce cas précis, vous pourrez néanmoins bien entendu bénéficier à nouveau de la téléphonie fixe en contractualisant avec un opérateur qui vous proposera alors une offre de voix sur IP. Attention, dans ce cas de figure, il pourrait être particulièrement compliqué de réussir à conserver votre numéro de téléphone et vous pourriez avoir à payer des frais de mise en service pour votre nouvelle offre de téléphonie fixe.
Ceci concerne tous, les appareils d’ancienne génération, analogiques, qui cesseront de fonctionner à partir de 2023 par exemples , dans le sud-est de la région de Toulouse.
Dans les entreprises cela concerne le téléphone fixe, les fax, les transmetteurs d’alarme, certaines lignes de sécurité, la machine à affranchir, les appareils de carte-bleue, les lignes Numéris du central téléphonique .
Tous ces appareils devront avoir fait leur transition vers des lignes IP, soit avec un adaptateur ou boîtier IP, soit en changeant l’appareil.
Comment anticiper la fin du RTC ?
Dans une entreprise, la fin du RTC implique d’avoir préparé la migration de ses équipements vers le réseau IP. La première chose à faire est de savoir si la commune où est implantée l’entreprise est incluse dans une plaque pour laquelle l’arrêt dur RTC est annoncée, et pour quand.
Voir carte des zones de Fin du RTC annoncées ici.
Cela vous donnera la date limite de votre retro-planning.
Il vous faut ensuite recenser les appareils connectés à des lignes analogiques ou a des lignes Numéris et contacter leurs fournisseurs pour savoir s’ils sont compatibles IP et si des modifications sont à prévoir.
Le point le plus important est de savoir si la performance de votre câblage privé va répondre aux normes IP.
S’il faut prévoir des travaux de câblage, il faudra les intégrer dans le planning et le budget de migration.
Il sera temps de trouver les solutions d’opérateurs qui vous permettront de disposer d’ un aces internet, fibre si possible, qui viendra en remplacement de vos lignes RTC.Si votre entreprise est basée à Toulouse, ou en Haute-Garonne, privilégiez un opérateur local, au fait des offres locales, et qui pourra vous apporter un conseil et une prestation globale.
Quelle société choisir pour remplacer ses lignes RTC à Toulouse ?
Prioritairement un prestataire local comme notre entreprise, qui, sera à même de considérer la question de la migration de votre entreprise vers l’IP dans sa globalité : technologie d’accès à internet disponible dans votre zone (Fibre optique, VDSL, SDSL, GSM 4G ou 5G ) , matériels concernés, travaux de câblage éventuels, gestion des lignes, supervision des travaux, fourniture et mise en service d’équipements télécoms, et tout ceci avec un conseil basé à Toulouse , ce qui garantit un meilleur service de maintenance de vos équipements et un suivi de proximité.
Où trouver un technicien pour avoir des conseils sur la fin du RTC ?
Des commerciaux, vous en trouverez partout. Par contre , pour bénéficier des conseils d’un technicien en internet et téléphonie qui puisse répondre à vos interrogations sur la bonne solution pour la migration de votre téléphonie fixe et de vos terminaux analogiques vers le réseau IP, il vaudra mieux s’adresser à une entreprise locale, disposant d’une équipe capable d’assurer une prestation globale :
De la fourniture des meilleures solutions d’opérateurs ( fibre, GSM, câble cuivre) en fonction de la zone où vous vous trouvez, à la fourniture et maintenance de boitier IP , de lignes mobile , de solution et d’équipements de téléphonie fixe en passant par les prestation de diagnostic du réseau et de câblage.
Sur Toulouse, plusieurs intégrateurs comme Bardinet Télécom sont capables de vous apporter un solution globale » et une prestation locale.
Quelles sont les alternatives au réseau RTC ?
Tous les réseaux offrant un accès à internet peuvent se substituer au réseau RTC. On parle là de l’accès à Internet via la fibre dédiée, la fibre mutualisée, les réseaux GSM 4G ou 5G, les technologies DSL (ADSL, VDSL, SDSL) et même le satellite. Ils supportent tous le protocole IP qui remplacera le signal analogique propre au réseau RTC, au téléphone fixe.
Il est prévu que la fibre équipe en Haute-Garonne tous les particuliers et entreprises fin 2022, mais d’ici-là, un accès VDSL ou 4G peut offrir une solution pour la migration de la téléphonie fixe et vous permettre d’anticiper la fin du RTC.